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[EIFFEL (Gustave)] - Lot 304

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Lot 304
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Estimation :
2000 - 2500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 1 800EUR
[EIFFEL (Gustave)] - Lot 304
[EIFFEL (Gustave)] Lettre autographe signée adressée à Monsieur Poncin, ingénieur de la Compagnie des chemins de fer d'Orléans. In-4, 2 pp. LAS sur papier à entête «G. Eiffel & Cie. Constructeurs», signature «G. Eiffel» et datée Levallois Perret, 12 avril 1872. Cette lettre est relative aux garde-corps installées le long des ponts des voies ferroviaires opérées par la Compagnie des chemin de fer d'Orléans. Eiffel est mandaté pour construire un pont supplémentaire et rapporte la hausse des coûts des «fonts» et réclame une plus-value de «dix francs par cent kilos sur les prix de notre marché». De plus, il rapporte le retard des usines : «La situation du marché du fer et des fonts est telle en ce moment que toutes les usines sont encombrées de commandes». Eiffel a beaucoup oeuvré dans la construction des ponts de chemins de fer, notamment en mettant au point pour la Compagnie des chemins de fer d'Orléans une structure dite «Ponts démontables système Eiffel». Eiffel, à partir de 1860, à la demande de la Compagnie d'Orléans, construit des ponts sur la ligne Brive-Toulouse. A partir de 1864, Gustave Eiffel se met à son compte et fait l'acquisition des Ateliers Michwell de constructions métalliques à Levallois Perret. La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) est l'une des cinq grandes compagnies privées de chemin de fer au XIXe siècle. La loi du 7 juillet 1838 concède la ligne de Paris à Orléans et embranchements à Casimir Leconte et compagnie. JOINT : Lettre signée de Gustave Eiffel adressée à M. Dupuy, ingénieur en chef à la compagnie d'Orléans. In-4, 1 page. LS sur papier à entête «G. Eiffel & Cie. Constructeurs», une ligne avec formule de politesse de la main d'Eiffel et signature «G. Eiffel», datée Levallois Perret, 6 juin 1872. Avec un croquis à l'encre représentant les garde-corps. Les bureaux d'Eiffel indiquent : «Nous avons l'honneur de vous informer que possédant à notre usine un certain nombre de garde-corps suivant le croquis ci-contre, provenant de petits ponts de la ligne de Brive à Tulle, nous venons vous prier de bien vouloir nous autoriser de les utiliser pour les petits ponts de la ligne d'Orléans à Gien...».
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